Se révéler à soi-même…
Je voulais me dévoiler pour qu’on rie ensemble, Ha! Ha!, mais je suis animée par l’entrevue de Mathieu Bock Coté, d’hier, à Tour le monde en parle… Faqu’euh, je surligne tous ses mots…
Froissement des sensibilités – Censure – Création de paria – Tendance lourde à la controverse – Suspension – Réseaux sociaux – Tribunal public – Exaspération – Multiplication des injures – Liste des théories des interdits – Hystérisation de la parole publique – Culture de l’auto-censure – Raser les murs pour ne pas se faire vomir dessus, des injures – Adhérence au cercle de la respectabilité – L’analyse des gens par des arguments olfactifs; il est sulfureux, elle est nauséabonde – on est’tu vraiment rendu-là – Le droit de citer le titre d’une œuvre littéraire de Pierre Vallières, Nègres blanc d’Amérique sans se faire traiter de raciste – Campagne de lynchage – La Loi 101 contribuerait au racisme systémique – chus raciste en viarge d’abord – L’anglicisation du Québec qui n’est pas grave qui serait un beau, beau, beau principe d’inclusion; mon cul, criss, si tu m’accueilles chez vous, la moindre des choses c’est que je vais apprendre les mots de ta langue pour te dire «merci»… Oh! J’en entends déjà dire: «Ouais, pis toué, tu sais’tu parler Premières Nations???» B’en c’est sûr que non, y’en a onze langues câlvasse!!! Pis quand mes ancêtres ont débarqué sur le territoire v’là 400 ans, parce qu’eux’z’autres aussi rêvaient d’un monde plus beau que la France pour leurs ambitions, qui rêvaient de nouvelles aventures, d’un monde plus grand, b’en y’z’ont peut-être appris la langue des peuples d’ici en arrivant, pour se débrouiller, mais y sont pas parfaits, pis la mémoire est une faculté qui oublie, faqu’ils ont oublié de nous transmettre leur savoir, mais je sais dire Tshinashkumitin en Innu ou Mikwetc en Atikamekw, c’est déjà un bon début… Y’a AUCUNE raison de permettre l’anglicisation du Québec au nom de l’inclusion, ce serait de manipuler la bonne conscience plutôt que de préserver la culture identitaire des Québécois.es... – Être d’accord, n’être pas d’accord – Être woke = thème américanisé qui voudrait dire avoir une hypersensibilité envers le sort des minorités – Monopole du bien et du mal – on est’tu en train de créer vicieusement, au nom d’une «morale avancée», une secte civilisée de monde qui se dit «éveillé» dont leur seul but est de «confisquer la parole publique»? (entre guillemets; les mots de Mathieu Bock Coté) – Désaccord civilisé – Dany qui devrait carrément se taire, qui fait son baveux au nom de son propre égo, par sentiment probable d’infériorité quant à la maîtrise de l’art du discours de monsieur Bock Caron, une rhétorique éloquente – Réduction des individus à leur couleur de peau, même le «blanc» qui n’est même pas une couleur, mais un champ chromatique d’une forte intensité lumineuse qui est associé à un privilège – les francophones hors Québec, v’là une centaine d’années, dans les écoles, ce n’était pas à cause de la couleur de leur peau qu’ils se faisaient taper les doigts à coup de règle de bois, donner la strap ou se faire humilier, séquestrer, priver de nourriture, mais juste parce qu’ils parlaient français…
Non, mais on peut’tu prendre notre osti’d’gaz égal!!!!!!!!!!!!
Bonjour toi Comme je suis souvent la seule à refuser le terme systémique je connaissais et je reconnais bien RockCoté, et je me demandais si tu as, en tant qu’écrivaine, apprécié Dominique Fortier prix Renaudot pour son essai » Les villes de papier « . Est-ce que tu l’as lu ? Ses opinions sur son processus d’écriture me sont apparues très intéressantes, et j’ai mis son livre sur ma liste de cadeau pour le Jour de l’An. Amitiés Josèphe
>
J’aimeJ’aime
Je prends note belle-maman!!!! Mais non, je ne l’ai pas lu, j’ai lu Pour mémoire d’elle, et de sa collaboratrice Raphaële Germain qui m’a beaucoup apaisée pendant le premier confinement au printemps dernier
J’aimeJ’aime
Je suis allé jeter un coup d’oeil sur les données du recensement pour les langues parlées au Canada autres que les deux langues officielle et j’ai arrêté de compter à 300, plus d’une centaine pour les premières nation. Alors, on fait quoi pour ne pas raciser systématiquement toutes ces personne et vivre ensemble dans une société qui ne ressemble pas à la tour de Babel, on établi des règles qui n’ont rien à voir avec la couleur de la peau ou notre religion et on favorise la langue officielle de la majorité au Québec, celle de nos ancêtres, cofondateurs de cette fédération, le français. Même les conquérants Britanniques nous avaient permis de la garder en 1759.
J’aimeJ’aime
Pas dans l’ouest canadien… Bien que la colonisation de l’ouest date de moins longtemps, les francophones ont dû passer un mauvais quart d’heure pour pouvoir parler leur langue… Et comme ils étaient heureux de voir débarquer Trudeau-père avec son article 23, qui leur donnait le droit d’être… Parce qu’une langue, c’est en grande partie ton identité….
J’aimeJ’aime