Tout juste hier, je rangeais mes bottes d’hiver

C’est le 1er du mois, le jour précieux de nos retrouvailles mensuelles.

Je me suis levée tôt, comme d’habitude, pour être à l’heure.

Écrire, réviser, corriger et publier un petit rien tout neuf!

Rien d’extraordinaire, des rimes faciles et fonctionnelles.

De quoi me délier les doigts et réchauffer mon clavier d’ordinateur.

Comme dirait l’autre : « Elle est disciplinée la meuf! »

À l’heure où j’écris, il neige… Et ce n’est pas un poisson d’avril!

Tout juste hier, j’allais installer mes meubles de balcon pour l’été.

Je marchais dans la rue, le manteau détaché, sans bottes d’hiver.

Et voilà qu’il neige de généreuses pincées de sel sur la ville.

C’est le printemps québécois, la saison pas capable de s’brancher!

Maudite saison de pluie, de gadoue, de slush, de poussière…

Aviez-vous remarqué qu’aucun de mes Café et Bas de laine parle du printemps?

J’ai rendu hommage à l’été, à l’automne bien sûr, c’est ma saison préférée.

Pour ce qui est de l’hiver, j’ai effleuré le sujet un tant soit peu, dans la prose.

La raison est bien simple, le printemps m’irrite profondément!

Son odeur de crotte de chien sur les trottoirs décongelés,

De bouette, de pisse, de compost, de déchet qui se juxtaposent!

OK! OK! J’aime le ménage du printemps!

Laver les fenêtres, dépoussiérer les lustres, nettoyer le plancher,

Faire le tri des vêtements, aller les porter au comptoir familial.

Vous me connaissez, j’adoooooore l’ordre et le rangement.

Que ça sente bon dans la maison, le citron, le sapin baumier,

Ou de ces odeurs d’encens de l’Inde, un baume floral…

J’éprouve tout de même une vive aversion pour cette supposée belle saison.

Je suis de ceux et celles qui se réjouissent du premier 20°degré dehors!

Qui cherchent les terrasses au soleil et les pichets de Sangria.

Qui se promènent en gougoune, nu pieds, sans chausson.

Qui rangent les pulls de laine, les manteaux, les foulards

Dans des bacsen plastique identifiés au nom de Cathia.

Bon… C’est vrai que des fois, je me retrouve un peu mal prise

Lorsqu’une prévisible tempête nous tombe dessus.

Mais comme j’ai la tête dure, si j’ai à sortir,

Je superpose des couches de vestes ou de chemises,

Les bas, les pantalons longs sont les bienvenus,

Enfin, tout ce qui puisse bien me couvrir.

Et je sors! Sans orgueil et préjugé

Envers l’autre qui avait la tête plus dure que la mienne…

Et qui est sorti pareil, en bermuda à motifs hawaïens,

Les jambes complètement dénudées,

La chair de poule droite comme des soldats de l’armée canadienne,

Pour aller se chercher son petit café quotidien.

Respect pour le monde qui a des principes!

Des petites promesses qu’on se fait à nous-mêmes

Une façon de tenir tête à notre propre paresse intellectuelle…

Ça ne prend pas grand-chose pour qu’on s’émancipe.

Quelques lignes qui ressemblent à un poème.

En attendant que tu me donnes de tes nouvelles.

Bonne fin de semaine de congé!

2 réflexions sur “Tout juste hier, je rangeais mes bottes d’hiver

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