L’acte d’écrire; motif d’interdépendance relationnelle!

C’est ici que ça commence; un blogue.

C’est bien joli le mur Facebook, mais c’est limité. Et ce n’est pas pour moi le roman-fleuve à mille tomes et ses dates, ses lieux, ses personnages qui s’empilent, se tassent et se perdent dans les trous de ma mémoire. Je préfère les gouttes de rosée qui zoom quelques mots sur le jardin des pages blanches à l’aube d’une idée qu’il faut saisir. J’aime l’acte d’écrire seulement s’il est effectif. S’il existait un genre littéraire «In situ» pour les auteurs de performance, j’adhérerais à ce genre; écrire ici et maintenant, là où je me trouve, une oeuvre épistolaire avec un début et peut-être une fin, mais sans suite logique des événements ou des pensées qu’elle relate, juste une lettre, une page de journal, un article pour l’inter-réaction entre les mots et le lecteur. Et puis après? Eh! Bien après… C’est fini! L’auteur à l’oeuvre est passé et il continue ou il recommence. Il a dit ce qu’il avait à dire au moment où il voulait le dire et tant mieux s’il y avait des yeux qui passaient pas là pour l’entendre. Pour lire les petits bouts de chapitre qui s’accumuleront et qui sait, formeront peut-être un joli roman. C’est comme ça que j’aime écrire. Et ce que j’aime par-dessus tout, c’est la relation que nous entretiendrons ensemble, chaque samedi, au rendez-vous de 10h. 

Ce blogue Café et Bas de laine est un refuge entre nous, le temps d’un café en bas de laine. J’y publierai des anecdotes, des poèmes, des histoires à faire rire, pleurer, aimer mieux. J’y partagerai mes indignations, mes rêves, mes aventures de voyage, mes doutes, mes désirs sans peur et sans reproche. J’y recollerai les mille éclats de moi devant et derrière le miroir que je renvoie. «Ici» et «Maintenant» appuyés contre mon clavier, je pianoterai quelques morceaux de vie pour toi… que pour toi! Pour le plaisir de lire un moment entre deux gorgées de conscience, les pieds au chaud et les yeux en action.

Ce blogue existe, parce que tu le lis!